Le Moineau friquet, un précieux auxiliaire pour les agriculteurs qui demande à être mieux connu

En unissant leurs efforts, agriculteurs et naturalistes cherchent à améliorer la connaissance sur les espèces des milieux agricoles. Les oiseaux sont de précieux auxiliaires et rendent de nombreux services (lutte contre les insectes ravageurs grâce à leur régime alimentaire) : c’est le cas notamment du Moineau friquet qui fait l’objet d’une enquête participative.

Comment reconnaitre le Moineau Friquet ?

Plus petit que son cousin le Moineau domestique, le Moineau friquet est facilement reconnaissable avec sa tache sur chaque joue. D’octobre à mars il vit dans les broussailles, à proximité des champs, des vergers ou des potagers. Il rejoint d’autres espèces formant des bandes d’une centaine d’individus.

Avec une diminution de 75 % d’individus en moins de 20 ans, cette espèce est menacée. Sa présence sur un territoire est pourtant signe de bonne santé écologique du milieu. Afin de pouvoir préconiser des aménagements en faveur de cet oiseau, il est nécessaire de mieux le connaitre.

Photo V. Gaveriaux GON

Observer et comprendre avant d’agir.

Les agriculteurs sont présents sur une grande partie du territoire où vit cet oiseau. Ils peuvent ainsi le croiser, l’observer et contribuer à améliorer la connaissance de l’espèce.

Comment participer ?

En quelques clics, vous pouvez indiquer et localiser une observation du Moineau friquet et enrichir une base de données sur l’espèce. Si vous cherchez le Moineau Friquet et que vous ne le voyez pas, les données de non-observation sont également importantes, vous pouvez les indiquer.

  •  Cliquez sur le QRcode pour ouvrir l’application
  • Cliquez sur l’icône 1, puis créez un point localisé sur la carte pour enregistrer une observation. Vous pouvez vous géolocaliser en cliquant sur l’icône 2.
  • Après avoir créé un point, vous n’avez plus qu’à renseigner le nombre d’oiseaux observés ou non, votre adresse électronique et sauvegarder.

Simple et rapide, vous pouvez tous contribuer.

Cette action est menée par la Chambre d’Agriculture, le GON et Campagnes Vivantes dans le cadre d’un programme soutenu par l’Agence de l’Eau Artois-Picardie.

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